Vincent le boucher roux
postface de Anne-Élisabeth Halpern
Sylvie Garcia
Sylvie Garcia est un poète de la chair, instinctive et brutale, libératrice et pourtant tourmentée. Vincent le boucher roux scrute non l'œuvre mais bien le destin de Vincent Van Gogh. La création comme moyen de s'arracher à son être, de se projeter dans la douleur, et de maîtriser la folie, voilà ce qui rassemble ces deux artistes dans les œuvres desquels la beauté le dispute à l'âpreté du combat contre soi-même et le monde.
Quatrième de couverture
Le geste d'écrire dans l'œuvre de Sylvie Garcia est comme celui de peindre pour Van Gogh : un remède à l'effondrement intérieur, le moyen de la survie. Le stylo est «‑le pinceau rescapé de ce carnage silencieux déjoué quotidiennement jusqu'à l'épuisement‑». Ce don que l'art fait à celui qui, pris dans la tourmente intérieure, doute horriblement, en lui offrant l'échappée merveilleuse d'un texte ou d'un dessin, est un cadeau chèrement payé par l'artiste puisque chaque coup de pinceau, chaque ligne de stylo épuise ses forces vives.
Sylvie Garcia est née en 1963 à Tours. Elle a publié des textes en revues (Esprit, Plume, Le Mensuel littéraire et poétique). Un recueil, Sanglots sanglés, est en préparation aux éditions EST. Elle est également l'auteur d'un récit autobiographique inédit : Sainte-Anne déliez-moi.
- Date de parution : juin 1999
- Dimensions : 17 cm x 14 cm
- ISBN-10 : 2-913764-00-2
- Nombre de pages : 112
- Poids : 170g
- Reliure : Dos carré cousu collé