Le Monceau et autres poèmes
Traduits du yiddish et présentés par Charles Dobzynski
Peretz Markish
Entre espoirs et désillusions, modernité et persécutions, le début du XXe siècle en Europe de l'Est est une époque terrible pour le peuple juif, époque qui imprègne les poètes tels que Peretz Markish. Le Monceau incarne le cri de révolte qui s'exprime pour des milliers de voix silencieuses, une poésie fébrile, emplie de rage, aux évocations frappantes. Déchiré entre son identité culturelle et son expression poétique propre, Markish écrit en yiddish une poésie du mouvement et du progrès dans les trois longs poèmes poignants et paradoxaux de ce recueil.
Quatrième de couverture
Pour la première fois paraît en France un ensemble de poèmes de Peretz Markish.
Le Monceau (1921), œuvre expressionniste profondément lyrique, marie la frénésie verbale et la rage blasphématoire. Allégorie de la mort et de l’horreur destructrice, ce long poème invective le monde et Dieu en des images fulgurantes, des expressions audacieuses, des rythmes syncopés et déchirés. Jours de semaine et Au repas des pauvres (parus dans la revue Khaliastra) viennent compléter cet ensemble volcanique significatif de la modernité en pleine effervescence au cœur de l’Europe des années vingt.
Peretz Markish, né en 1895 en Russie et victime de la terreur stalinienne en 1952, est l’un des plus importants poètes de langue yiddish. Son œuvre comprend proses, romans et livres de poésie. D’abord évolutionnaire et avant-gardiste, elle s’est tournée ensuite vers le classicisme dans les années quarante, avec le poème épique La Guerre.
- Date de parution : novembre 2000
- Dimensions : 17 cm x 14 cm
- ISBN-10 : 2-913764-03-7
- Nombre de pages : 120
- Poids : 180g
- Reliure : Dos carré cousu collé