Éventail pour Philippe Jaccottet
Textes réunis et présentés par Anne-Élisabeth Halpern
Ouvrage collectif, Myriam Boucharenc, Judith Chavanne, Gérard Farasse, Anne-Élisabeth Halpern, Cécile Narjoux, Claude-Pierre Pérez, Gérald Purnelle, Fabien Vasseur
Cet Eventail pour Philippe Jaccottet joue avec les acceptions à la fois géométrique et esthétique de l’objet, une manière de confronter différents recueils et textes du poète. L'éventail se plie et se déplie, laissant apparaître des images nouvelles, des perspectives inconnues à propos de cette figure majeure de la poésie française contemporaine.
Quatrième de couverture
« L’espace / comme un éventail peint »
Ce volume propose un éventail d’études qui fait jouer les recueils poétiques entre eux et, à l’intérieur d’une même œuvre, observe le plissé de sens dans tel poème en particulier ou telle série de textes.
La poétique de Philippe Jaccottet passe non seulement par une esthétique de la promenade composant des suites mais aussi par un certain ton de confidence qui détermine une relation d’échange, d’écoute. L’échange et la circulation empruntent une navette, vocable permettant au poème de ravauder l’image d’un monde en proie à l’usure, selon des procédés dont les enjeux rythmiques et métriques montrent une évolution qui n’exclut pas la permanence.
Plusieurs textes font l’objet de commentaires précis : « Le locataire » et « Le combat inégal » dans L’Ignorant, les trois premiers poèmes de Leçons et un poème de Chants d’en bas.
Avant-propos
I. Déplier
Myriam BOUCHARENC, L’art du recueil
Judith CHAVANNE, « Sur un ton de confidence » dans L’Ignorant : une poétique de la relation
Gérard FARASSE, Navette
Gérald PURNELLE, Évolution d’une forme : métrique et versification chez Jaccottet
II. Expliquer
Cécile NARJOUX, « Le Locataire » : commentaire stylistique
Fabien VASSEUR, Le combat inégal
Anne-Élisabeth HALPERN, Trois petites leçons
Claude-Pierre PÉREZ, « Chacun a vu un jour... », Chants d’en bas